Les radars font partie des changements qui affectent le secteur de l’automobile et les automobilistes en 2024. Le gouvernement renforce la sécurité routière grâce à un parc de radars bien fournis et au déploiement d’un nouvel appareil. Tour d’horizon sur ce qui vous attend côté radars en 2024.
Des radars autonomes plus présents
Sur l’ensemble des routes françaises, 4 600 appareils sont déployés pour lutter contre les excès de vitesse.
Cette année, la Sécurité routière renforce sa présence avec l’introduction de 200 radars autonomes supplémentaires. C’est l’une des principales nouveautés pour les conducteurs français. Ce type de dispositif avancé représente la pointe de la technologie de surveillance. Il offre une précision élevée et une couverture plus étendue pour renforcer la sécurité sur un grand nombre de routes de l’Hexagone.
Le parc de radars en France en 2024
En 2024, la Sécurité routière poursuit la modernisation de son parc de radars. Afin de sanctionner les contrevenants, elle s’appuie sur une grande variété de radars. Selon le gouvernement, 3 560 radars actifs sont déployés sur le territoire français, hors zones urbaines. Cela signifie que 1 040 appareils sont inactifs.
Le parc de radars se constitue comme suit :
- 400 cabines classiques : 200 cabines vont disparaître du paysage français cette année, alors que ces radars se montrent plus efficaces que les tourelles.
- 700 radars discriminants : il s’agit des cabines cylindriques noires dotées du Lidar-3D (laser à balayage en trois dimensions), avec leur fonction « double-face » qui permet de flasher à l’avant et à l’arrière le véhicule en infraction. Ces unités permettent également de distinguer précisément le type de véhicule.
- 1 500 tourelles : ces appareils de sécurité permettent de relever une infraction en franchissement ou en vitesse. Ils remplacent peu à peu les anciens radars de feux rouges.
- 800 radars autonomes (aussi appelés radars de chantier) : c’est ce modèle qui continue de grossir cette année 2024. Ils sont particulièrement efficaces bien qu’ils subissent d’importantes dégradations. En 2021, ils ont enregistré en moyenne 14 000 flashs chacun, soit trois fois plus qu’une tourelle.
- 400 voitures radars (200 dans des voitures privées) : que ce soient des radars embarqués ou débarqués utilisés par les forces de l’ordre, le nombre ne change pas.
- 30 radars de vitesse moyenne : les radars tronçons tendent à disparaître du parc.
- 30 radars de passages à niveau : 2024 signe également la fin pour ces dispositifs. Ils tendent à être remplacés par des tourelles ou des radars urbains.
Radars urbains : où en est-on ?
Installés en 2021, les radars urbains avaient alors un rôle purement dissuasif. Après une période de mystère, ils sont désormais capables de verbaliser depuis le 16 janvier 2024.
Pour rappel, ce type de radar est utilisé en zone urbaine et est capable de contrôler la vitesse des usagers ainsi que de verbaliser les automobilistes qui grillent les feux rouges. Pour commencer, ces cabines seront utilisées pour l’une ou l’autre fonction, mais pas les deux en simultanée.
Très discrets, ils seront fixés au mobilier urbain existant et annoncés aux conducteurs par un mini-panneau positionné 20 à 30 mètres en amont.
Toutefois, ils ne sont pas tous actifs dans l’immédiat. Sur une centaine de cabines installées, une vingtaine sont équipées à tour de rôle du radar. Les autres ont, pour l’instant, une fonction de leurre.
Et les radars thermiques ?
Vous l’avez peut-être vu apparaître sur les routes françaises : un panneau à losange sur fond bleu. Il signale une voie réservée au covoiturage sur certains axes français, notamment dans les grandes villes. Généralement, il s’agit de la voie de gauche.
Des radars thermiques sont alors installés pour contrôler, non pas la vitesse du véhicule, mais l'honnêteté des passagers. Dotés de capteurs thermiques, ils sont capables de détecter le nombre de personnes présentes dans chaque véhicule.
Si vous circulez seul dans votre voiture sur cette voie, vous êtes en infraction. L'Agence nationale de traitement automatisé des infractions (ANTAI) vous enverra une amende de 135 euros ou 90 euros si vous la réglez dans les 15 jours.
Depuis janvier, ils sont testés à Lyon, sur les axes M6 et M7, dans les deux sens de circulation. Paris prévoit de déployer ce dispositif sur le périphérique pour les Jeux olympiques 2024. Ils seront bientôt également en expérimentation à Lille et Strasbourg.
12 000 km de routes sécurisées
Grâce à ce plan de déploiement 2024, ce sont 400 axes supplémentaires de sécurisés. Soit un total de 12 000 km (2 000 km en plus). Qu’ils soient fixes, mobiles ou semi-fixes, 2 000 emplacements de radars autonomes sont ou prévoient d’être aménagés.