À partir du début de l'année 2026, une nouvelle couleur fera son apparition sur les plaques d'immatriculation françaises : le rose. Cette initiative vise à distinguer clairement les véhicules en circulation avec une immatriculation provisoire, identifiée par la combinaison "WW", des autres véhicules.
Pourquoi ce changement ?
Les plaques d'immatriculation provisoires "WW" jouent un rôle crucial pour les véhicules en attente d'une immatriculation définitive, notamment pour les véhicules neufs, importés ou de démonstration. Elles permettent aux propriétaires de circuler légalement pendant une période déterminée, généralement de 4 à 6 mois, le temps de finaliser les démarches administratives. Actuellement, plus de 460 000 véhicules en France circulent chaque année avec des plaques provisoires "WW". Cependant, ces plaques peuvent rester en circulation bien après leur date de validité, rendant difficile pour les forces de l'ordre de vérifier leur statut. De plus, le nombre limité de combinaisons "WW" entraîne une réutilisation rapide des numéros, ce qui peut entraîner des erreurs administratives, comme l'attribution de contraventions à un propriétaire actuel pour des infractions commises par un précédent titulaire.
Quelles seront les caractéristiques de ces nouvelles plaques ?
Les plaques provisoires "WW" deviendront entièrement roses, avec les caractères "WW" en noir. Autre nouveauté importante : l'ajout de la date de fin de validité de l'immatriculation sur la plaque, permettant ainsi une identification immédiate de son statut.
Quelles sont les plaques en circulation ?
Vous pouvez déjà voir différentes couleurs de plaque d’immatriculation dans la rue : les plaques rouges indiquent un transit temporaire (véhicule neuf acheté en France mais sur le point d’être exporté), les plaques vertes pour les voitures diplomatiques, les plaques bleues parfois utilisées pour les véhicules militaires et les plaques noires pour les voitures de collection.
Pourquoi cette nouvelle couleur ?
L'objectif principal de cette réforme est de renforcer la transparence et la traçabilité des immatriculations provisoires. En facilitant leur identification, les forces de l'ordre pourront plus efficacement contrôler la conformité des véhicules en circulation. De plus, cela permettra de réduire les erreurs administratives liées à la réutilisation des numéros "WW". Cette réforme est soutenue par l'association "40 millions d'automobilistes" et devrait être validée d'ici le premier trimestre 2026.
