Une nouvelle batterie capable de se recharger en moins d’une minute vient d’être développée. On doit cette trouvaille à des chercheurs coréens de l’Institut supérieur coréen des sciences et technologies (KAIST). Cette batterie, au sodium et sans lithium, se présente comme une alternative efficace qui promet de révolutionner le marché des voitures électriques.
Batterie au sodium : un temps de charge ultra-rapide
Les ventes de voitures électriques connaissent une croissance continue en Europe et en France. Mais une question persiste chez de nombreux automobilistes : celle de la recharge. Bien qu’il y ait des avancées en matière de temps de recharge, le temps d’attente aux stations de recharge reste une préoccupation pour les futurs acheteurs. Elle peut d’ailleurs constituer un frein majeur à l’achat.
En réponse à cela, le professeur Jeung Ku Kang de l’Institut supérieur coréen des sciences et technologies a développé une batterie au sodium. Cet élément remplace le lithium, que l’on retrouve dans les batteries de type LFP (lithum fer phosphate).
Cette innovation technologique permet de pallier une éventuelle pénurie de lithium et propose une solution moins coûteuse. Et cela, en étant tout autant efficace, voire même plus.
Cette nouvelle batterie au sodium a la capacité de se recharger en moins d’une minute. Ce qui la distingue des autres types de batteries électriques. Concrètement, avec un véhicule équipé d’une batterie au sodium, vous passerez autant de temps à faire le plein d’électricité que pour faire le plein de carburant traditionnel.
Cette prouesse est possible grâce à la composition unique de cette batterie révolutionnaire. Elle contient à la fois du fer, de l’oxyde de graphène et du sulfure de fer ultra-fin. La combinaison de ces éléments permet une conductivité exceptionnelle.
La batterie au sodium, la nouvelle solution pour véhicules électriques ?
En plus de sa rapidité de recharge, la batterie au sodium propose une densité d’énergie compétitive avec 160 Wh/kg. Bien qu’elle soit un peu inférieure à celle des batteries LFP, elle montre une robustesse sans égal dans des conditions extrêmes. En effet, elle peut parfaitement fonctionner dans des températures entre -40 et 80 degrés Celsius. De cette manière, elle est moins sujette aux risques de combustion.
Seul bémol : sa durée de vie est inférieure à celle des batteries LFP. Il est estimé que la batterie au sodium possède une capacité entre 2 000 et 3 000 cycles de charge, contre 6 000 pour une batterie LFP.
Malgré ce défaut, cette technologie retient l’intérêt des constructeurs, notamment de Stellantis et Renault, qui explorent l’intégration dans leurs prochains modèles.
Dans l’industrie automobile, cette nouvelle batterie au sodium permet d’encourager l’engouement grandissant pour les mobilités électriques, en résolvant un de leurs gros désavantages. Sa recharge rapide révolutionne le marché des voitures électriques et favorise la transition vers l’éco-mobilité.
Mais aussi, cette nouvelle batterie serait plus écologique et plus facile à recycler que les batteries LFP.
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